À propos
Sculptures forgées dans la masse à 1200°C au marteau pilon
Forgeron sculpteur, Maxime Plancque est un artiste figuratif.
Il représente la figure humaine par de simples silhouettes. Les bustes dépourvus de bras, les jambes très longues simplement suggérées.
Sculptures destinées à être regardées de tous les points de vue, bien qu'emboitées sur leurs socles, sont amovibles et orientables.
Le plaisir est de pouvoir les rassembler, de les disposer de multiples manières et de jouer du subtil effet de la lumière et ombre.
Création intemporelle où les 4 éléments se conjuguent.
Maxime Plancque expose dans de nombreux pays à travers le monde : Suisse, Russie, Belgique, Luxembourg, Italie, Espagne, Etats-Unis...
Critique
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Cet artiste rouennais amoureux du fer décide alors de se former à l'École d'art de Strasbourg, et s’installe en 2010 à Sourdeval dans la Manche. C’est là qu’il forge ce fer qui le fascine, matériau vivant et malléable, pour le métamorphoser en figures longilignes graciles très expressionnistes. Depuis, il expose régulièrement tant en France qu’en Europe, et a été gratifié de nombreux prix, dont deux prix européens. Ces dernières années, le sculpteur s’est davantage consacré à des œuvres monumentales.
Maxime PLANCQUE est un artiste figuratif qui, comme Giacometti, a choisi de représenter la figure humaine par de simples silhouettes élancées à l’aspect inachevé. Dans un style très personnel, il crée pour nous tout un monde de figures humanoïdes, dans lequel s’imbriquent harmonieusement géométrie acérée et ondulations qui adoucissent les formes. Il ne travaille pas d’après modèle vivant, mais s’inspire directement des formes de la nature qu’il découvre dans les paysages qui l’entourent. Ses personnages, souvent démesurément allongés, sont schématiques et stylisés, presque abstraits.
Par le martèlement habile du fer, porté à une température de 1200°C, Maxime PLANCQUE parvient à sculpter des formes expressives, dans un geste dont l’aspect aléatoire participe pleinement au processus de création. Les bustes dépourvus de bras, et les jambes très longues simplement suggérées par une tige contribuent au dynamisme de l'œuvre et à sa magie. Si le traitement de surface met en valeur le matériau, le traité graphique rapporté enrichit les œuvres d’éléments particulièrement décoratifs.
« J'aime travailler sur les silhouettes, les attitudes, les expressions... » nous confie Maxime PLANCQUE, qui prend une distance certaine par rapport au monde réel, et qui a l’art d’insuffler la vie à la matière. À l’instar des figures anthropomorphes schématiques de fer ou de bronze du sculpteur britannique Lynn Russell Chadwick, ses sculptures sont chargées d'un grand pouvoir émotionnel, comme si le feu leur avait transmis une âme. Le traitement spatial qu’apporte l’artiste est particulièrement original et intéressant, car ces figures destinées à être regardées de tous les points de vue, bien qu’emboîtées sur des socles, sont amovibles et orientables. L’objectif est de pouvoir les réassembler et les disposer de multiples manières, en jouant sur de subtils effets d’ombre et de lumière.
Personnages-symboles de l'homme dans toute sa fragilité et sa tendresse, les œuvres de Maxime PLANCQUE possèdent la matérialité des corps et sont la métaphore de l'homme spirituel. Une création singulière, intemporelle et poétique destinée, comme il nous l’affirme, à faire partager ses rêves, ses passions et ses émotions. Une invitation à entrer dans l’univers intérieur de l’artiste.
Francine BUNEL-MALRAS, Historienne de l'Art
Originally from Rouen, this iron enthusiast decided to train at the Strasbourg School of Art, and in 2010 moved to Sourdeval in the department of Manche. There, he committed his energies to forging the iron that fascinates him, transforming the living and malleable metal into slender, graceful and very expressive figures. He has since exhibited his work regularly both in France and abroad, and has won numerous awards including two European awards. For the past five years, the sculptor has dedicated himself more to creating large-scale pieces.
Maxime Plancque is a figurative artist who, like Giacometti, chooses to portray the human figure through simple, willowy silhouettes that have an unfinished appearance. In a style that is very personal, he creates a whole world of humanoid figures in which strict geometry combines harmoniously with shape-softening waves. He does not work from live models but takes his inspiration from the natural shapes he sees in surrounding landscapes. His characters, which are often inordinately elongated, are schematic and stylistic, almost abstract in style.
By expertly hammering the iron, which he heats to a temperature of 1200°C, Maxime Plancque is able to sculpt expressive shapes, his seemingly haphazard approach playing a vital role in the creative process. Armless busts and long legs suggested simply by one stem contribute to the energy and magic of the pieces. If the surface treatment enhances the material, then the graphical treatise enriches the pieces with particularly decorative aspects.
“I love working on silhouettes, postures and expressions,” explains Maxime Plancque, who takes a certain distance from the real world and has a talent for breathing life into matter. Much like the schematic anthropomorphic figures in iron and bronze created by British sculptor Lynn Russell Chadwick, his sculptures contain great emotional power, as through the fire has conferred them souls. The artist’s spatial treatment is particularly original and interesting, because his figures, which are intended to be observed from all angles, can be moved and orientated on their pedestals. The aim is to be able to reassemble them and position them in numerous ways, playing on subtle effects of light and shadow.
Symbols of mankind in all its fragility and tenderness, Maxime Plancque’s characters possess the materiality of bodies and are the metaphor of the spiritual man. They are a unique, timeless and poetical creation, intended, according to the artist, to share his dreams, passions and emotions. They are an invitation to enter the artist’s inner world.
Francine BUNEL-MALRAS, Art Historian